Chez Roxine Club, la taille n’est rien qu’un chiffre
Que les marques de prêt-à-porter le tiennent pour dit : la mode des tailles 42 et plus ne se résume pas à des jeans stretch menaçant une circulation sanguine normale, quelques robes de bure fleuries et autres manches pagode prêtes à mariner dans votre mug de café.
Si les courbes requièrent un savoir-faire certain – entre un 38 et un 46, le tomber d’une veste, la ceinture d’un pantalon seront inévitablement différents – les courbes ne doivent en aucun cas justifier d’offrir à une cliente nombreuse motifs triangulaires douteux et autres coupes floutantes, destinés à camoufler ces hanches, ces seins, ces cuisses que des normes absurdes s’échinent à appliquer aux 49 % de femmes qui composent la population mondiale (on est 4 milliards, les gars, hein).
Derrière chacune de ces chutes de rein, il y a une femme belle, puissante, désireuse de célébrer sa silhouette, et de dépenser, comme les autres, une partie du salaire inégalitaire qu’elle touche si durement en fringues parfaitement coupées.
C’est fort de ce constat que le site multimarques Roxine Club intervient, en proposant à sa clientèle des labels pour les tailles 42 et plus sélectionnés avec soin (Zoey, Frapp, Mat, Junarose…). Les modèles sont actuels, les imprimés plus qu’éloignés des nappes et rideaux d’une maison de retraite.
Côté style, les modèles restent preppy, avec ce petit twist qui réveille le tout ; Héloïse, la fondatrice, en optant pour des marques « trendy et modernes », offre enfin l’opportunité aux pulpeuses de s’affirmer aux yeux du monde. Ai-je écrit pulpeuses ? Je voulais dire, aux femmes, tout simplement.
(Première parution : Beware, 26/01/2019)