• SONS

    “L’Odyssée” de Fred Pallem & Le Sacre du Tympan

    Pour renouer avec le free-jazz…   Écouter L’Odyssée, nouvel album de Fred Pallem & Le Sacre du Tympan, c’est assister à la noce inespérée entre un big band endimanché et des expérimentations pop-funk fulgurantes (à l’instar d’Haemophilus Aphrophilus, grand-messe transcendantale). Bassiste, compositeur émérite, Fred Pallem a réussi le pari fou de réunir près de 17 musiciens (cette année, l’orchestre fête ses 20 ans) pour mener l’objectif commun le plus utile qui soit : diffuser un groove irrésistible, luxuriant, dont l’intérêt majeur est de rétablir la connexion entre le son, l’auditeur et ses tripes. Au cœur d’une transe 70’s (L’Enfant dans la jungle urbaine), on retourne aux origines (Le village du sorcier),…

  • Chroniques

    Les Gens Pressés sont sur Radio Néo !

    Les Gens Pressés ont poussé les portes de la radio associative Radio Néo depuis le mois de septembre, dans le cadre des émissions Chaos et Chaos sur le Ring. Désormais, mes nouvelles chroniques entendues dans Chaos sont à (ré)écouter en podcast, sur tout support et en toutes circonstances  : tablettes, mobiles, voiture, trottinette, soirée, fin de soirée, gueule de bois, walk of (no) shame, after party malgré la gueule de bois et walk of shame, finalement, oui… A intervalles (ir)régulières, vous pourrez également savourer ma défense acharnée d’un album que j’ai aimé (et, corrélativement, descendre tous les autres !) dans Chaos sur le Ring, également en podcast. Bonne écoute, et…

  • Chroniques

    L’hécatombe

      via GIPHY L’hécatombe avait commencé de façon inattendue, avant même que Lou n’ait eu le temps de le réaliser. C’était Clélia qui avait porté le premier coup. Un mercredi soir, elle avait préféré regarder un polar avec son nouveau mec plutôt que de rejoindre la bande des cinq inséparables copines. Puis, cela avait été Emeline, et son dîner-couple du vendredi. Des cinq, il ne restait que trois pauvres âmes, mais Lou, Karine et Mariama tenaient bon. A trois, on peut toujours boire, draguer et débriefer les plans foireux, non ? Peu à peu, et malgré leurs liens avec le patron, elles avaient été déplacées plusieurs fois, dans leur bistro préféré,…

  • Chroniques

    Bas les masques

    via GIPHY   Oui, ses prières avaient enfin été entendues. Des rencards foireux aux blagues contenues, des mecs aux préliminaires dignes d’une autopsie dans NCIS, tous ces grands moments de solitude trouvaient enfin, enfin ! un heureux dénouement. C’est à la faveur d’un anniversaire costumé qu’elle l’avait rencontré. Son total-look Reine des Neiges l’avait tout de suite charmée…ou était-ce plutôt sa manière de lui proposer une tartine de houmous, un bout d’olive noire coincé entre les dents ? Très vite, ils s’étaient mis à injurier chacun des personnages de Dora l’exploratrice, comme ça, d’instinct. Ils avaient critiqué la mode des carreaux, les hipsters dans leurs triplex à Montreuil ou Pantin,…

  • Chroniques

    Comment se libérer de ce mec qui vous colle à la peau ?

    5 problèmes, autant de (presque) bonnes solutions. Il se rappelle à votre bon souvenir une fois tous les six mois : Les faits : alors que vous êtes en phase harmonie totale avec votre moi profond (le yoga et le vin rouge, ça aide), vous recevez, en plein brunch dominical, un message sur votre répondeur, « Salut beauté, j’ai vu une plante verte, et ça m’a fait penser à toi. OP pour un café en bas de chez moi ? ». Le problème : sous le choc, vous vous mettez à confondre le prénom de votre tout nouveau mec (odeur de croquettes) avec celui de votre chiot (odeur de café, euh, hein ?!), et vous interrogez :…

  • Arts

    [De retour du musée] MALI TWIST, Fondation Cartier, Paris 14ème

    Le continent noir est à l’honneur à Paris cette saison avec une rétrospective consacrée au photographe malien Malick Sidibé (1935-2016), vingt-deux ans après l’exposition qu’avait présentée la Fondation en 1995, inédite à l’époque. Né en art comme on entre en religion, celui que l’on surnomme l’œil de Bamako a su poser, sa vie durant, un regard aussi tendre que fervent sur ses contemporains. Sillonnant les bals poussières et les surprises-parties, armé de son appareil Brownie Flash, il se fait connaître en immortalisant les dieux et déesses des nuits chaudes bamakoises, entre frénésie yéyé et nouvelles indépendances. « Le noir et blanc, c’est la vie » Né en 1935 à Soloba, village du…