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    « Fréquences » : d’écorce et de cuir

    On pénètre dans l’exposition de Jane Puylagarde comme on entre en religion : tout ou rien. Oeuvres magnétiques, le motif se fait sobre, rugueux. Les analyses érudites et compassées peinent à  s’y retrouver. Place à la contemplation. Du bout de ses épingles à cheveux, l’artiste attaque son support, lui conférant cet aspect granuleux, sorte de peau de bête se prêtant au jeu de l’art contemporain. Multicolores, monochromes ou dégradées, les toiles laissent apparaître des visages issus de notre imaginaire le plus enfoui. La salle des électrocardiogrammes sur mesure se charge de placer le visiteur face à une radicalité vibrante, féministe, qui s’applique à l’extirper de sa torpeur de citadin angoissé. Une…