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Au corps de l’été
L’été, je l’attends comme un Graal infini, le couronnement de tous mes efforts de l’année. Parce que cet hiver, les coquillettes-gruyère n’ont pas eu raison de moi, oh non, pire encore, elles m’ont littéralement possédée, me faisant muter en über bonhomme Michelin rose, les poches pleines de Kinder Bready (œuvre du démon), un green-smoothie (pour les légumes) verrouillé à la main, tout en me fracassant au plafond de verre que représente l’inégalité salariale homme-femme. J’ai méprisé les chouquettes mais les pizzas, mes amis, les pizzas devant une bonne série…renie ton père et ta mère pour la quatre fromages du jeudi soir, comme dit l’adage. Une année durant laquelle j’ai cédé…